Vendredi,
alors que le weekend mousse battait son plein, je reçus un message
me suppliant de venir à un concert le lendemain.
Après
une brève hésitation, je me dis que 500 personnes ou 499 c'était
un peu pareil et que personne ne s'apercevrait de mes quelques
minutes d'absence. De plus, je pensais bien retrouver le « local »
dans le même état qu'à mon départ.
Samedi
donc, je rejoignis une troupe bigarrée avec laquelle je pris une
légère collation, puis je guidai celle-ci vers la salle de concert
telle Dorothée dans le magicien d'Oz.
Une
fois sur place, je laissai mes nouveaux compagnons pour prendre une
place de choix ; la mienne, la meilleure quoi.
Le
premier groupe était un trio en survêtements flashy emmené par un
rouquin trapu, coupé court mis à part sa houppette ondulée. Celui-ci avait pour instrument au début du concert une wiimote et
son nunchuck. A sa gauche, une chanteuse saxophoniste à couettes et
joueuse de manette de playstation et à sa droite, le sosie de Dino
(de Shirley et Dino), lui aussi saxophoniste mais aussi joueur de
tapis de dance de jeux vidéo.
Je
compris vite que ça allait être "spécial" et haut en
couleur. Ce trio allemand, Dirty Honkers distilla une électro
spectaculaire et convia même le public à une séance d'aérobic,
juste énorme. La dernière fois que j'ai eu autant d'émotion devant
un spectacle venu d'outre Rhin, c'était dans une cabine à
Anderlecht devant le spectacle de Greta et Cynthia qui étaient accompagnées de leur berger, allemand lui aussi.
L'ambiance étant de plus en plus chaude, les protagonistes furent de moins en moins habillés à la défaveur de leurs changements de costumes et c'est notamment la raison qui me fit m'écarter lorsque notre poupon méchu fit un slam (rien à voir avec grand corps chétif) sur le public. Après un dernier morceau introduit par un joystick phallique, il était temps de quitter ce concert orgasmique pour un deuxième qui allait nous apporter autant de plaisir.
L'ambiance étant de plus en plus chaude, les protagonistes furent de moins en moins habillés à la défaveur de leurs changements de costumes et c'est notamment la raison qui me fit m'écarter lorsque notre poupon méchu fit un slam (rien à voir avec grand corps chétif) sur le public. Après un dernier morceau introduit par un joystick phallique, il était temps de quitter ce concert orgasmique pour un deuxième qui allait nous apporter autant de plaisir.
Après
une telle introduction, les moustachus de Deluxe ne pouvaient que
porter l'estocade et le firent avec brio (rien à voir avec big
soul). Un batteur avec le corps et la gestuelle du Cerrone des années
70 mais avec la tête de super Mario, un percussionniste grimacément
cinglé, des costumes dignes des plus grands couturiers dont la
célèbre jupe à moustache, une veste d'indien à franges, une autre
ressemblant à celle du Sergent poivre : tous les ingrédients
étaient là pour faire un grand show.
L'électro
groove énergique nous transporta jusqu'à minuit où une dernière
chorégraphie scella une soirée fort réussie. « si ça vous a plu,
revenez moustachu ! », ça m'a plu, je sais ce qu'il me reste à
faire. Après avoir chanté et dansé, je pouvais retourner à mon
weekend mousse.
La
semaine prochaine, c'est gothique et comme j'ai prévu de refaire un
weekend mousse (je profite du local tant que j'ai les clés), je
compte faire de la mousse noire. Rendez-vous le weekend prochain pour
des sacrifices de poulets (rien à voir avec le ministère amer).
Pour les plus curieux, voici des vidéos des références citées :
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